Décédé à l’âge de 90 ans, Fidel Castro, le Commandant en chef à la tête de Cuba a dit adieu à la scène politique du XXe siècle. Cette grande figure historique était le leader cubain pendant plus d’un demi-siècle. Personnage admiré ou dénigré par ses adversaires, il était au cœur de l’indépendance et de la révolution communiste du pays. Le point sur les grands moments de sa vie.
Cinquante ans de gouvernance de Cuba d’une main de fer
Né le 13 août 1926 près de Santiago, il a suivi des études de droit. En 1948 il épouse Mirta-Diarz-Ballard avec qui il a un enfant. Il divorça en 1955. Il a ensuite plusieurs enfants illégitimes avec d’autres conquêtes. Côté politique, en 1952, il présente sa candidature aux élections pour le « Parti Orthodoxe » mais le coup d’état du dictateur Batista a provoqué l’annulation des élections. L’attaque organisée par lui avec une centaine d’hommes en 1953 dans un camp militaire de Moncada est un échec. 80 des assaillants sont morts et lui-même est condamné à 15 ans de prison. En 1955, il a reçu une amnistie et lors de son exil à Mexique, il fait la connaissance de Che Guevara, avec qui il a monté le mouvement du 26 Juin en Amérique. En 1959, le régime Batista est tombé après quelques années de guérilla et Fidel Castro, très populaire à l’époque, devient Premier Ministre cubain la même année. En 1961, son rapprochement avec Moscou a causé la rupture définitive de sa relation diplomatique avec les Etats-Unis. La même année, plus d’un millier d’exilés cubains anti-Fidel Castro entrainés par le CIA arrivent dans la Baie des Cochons, mais l’opération est infructueuse. L’année suivante, l’USA a mis un embargo contre le pays car les compagnies américaines ont été nationalisées. Toujours en 1962, l’URSS a implanté un lancement de missiles à tête nucléaires sur l’ile cubaine, en direction des USA. Le président Kennedy a imposé un bloc maritime de Cuba. La tension sur les deux grandes puissances a failli causer une guerre nucléaire, mais le président Soviétique a fini par accepter le démantèlement de ses missiles si les Américains promettent de ne plus envahir l’île. Partisan du régime socialiste, Fidel Castro visite la Chili pendant un mois en 1971. En 1974, il rencontre également en Europe François Mitterrand qui était alors secrétaire du parti Socialiste. Le leader politique choisit son camp en soutenant l’organisation de Yassert Arafat et des guerillas communistes en Afrique, en Amérique et dans les Caraïbes. En 1976, il monte au pouvoir en devenant Président de Cuba (a lire ici).
Les évènements après l’effondrement du socialisme
Après la chute de l’URSS en 1992, l’économie du pays tombe dans une situation critique. Les pénuries et la famine sévissent. Le tourisme et la légalisation du dollar sont les seuls moyens de survie des habitants. L’année 2000, Fidel Castro a fait une alliance avec Hugo Chavez, pour mieux affronter les EU. En 2008, il finit par céder la présidence à son frère Raoul Castro. Et c’est ce dernier qui entame le processus de rapprochement avec les USA le mois de mars dernier. Obama a allégé le demi-siècle d’embargo imposé à l’île, mais Trump continuera-t-il dans cette voie ? Wait and see. Sinon le gouvernement cubain a décrété 9 jours de deuil national pour la mémoire du père de l’Indépendance cubain. Les funérailles auront lieu à Santiago le 4 décembre 2016.
Cinquante ans de gouvernance de Cuba d’une main de fer
Né le 13 août 1926 près de Santiago, il a suivi des études de droit. En 1948 il épouse Mirta-Diarz-Ballard avec qui il a un enfant. Il divorça en 1955. Il a ensuite plusieurs enfants illégitimes avec d’autres conquêtes. Côté politique, en 1952, il présente sa candidature aux élections pour le « Parti Orthodoxe » mais le coup d’état du dictateur Batista a provoqué l’annulation des élections. L’attaque organisée par lui avec une centaine d’hommes en 1953 dans un camp militaire de Moncada est un échec. 80 des assaillants sont morts et lui-même est condamné à 15 ans de prison. En 1955, il a reçu une amnistie et lors de son exil à Mexique, il fait la connaissance de Che Guevara, avec qui il a monté le mouvement du 26 Juin en Amérique. En 1959, le régime Batista est tombé après quelques années de guérilla et Fidel Castro, très populaire à l’époque, devient Premier Ministre cubain la même année. En 1961, son rapprochement avec Moscou a causé la rupture définitive de sa relation diplomatique avec les Etats-Unis. La même année, plus d’un millier d’exilés cubains anti-Fidel Castro entrainés par le CIA arrivent dans la Baie des Cochons, mais l’opération est infructueuse. L’année suivante, l’USA a mis un embargo contre le pays car les compagnies américaines ont été nationalisées. Toujours en 1962, l’URSS a implanté un lancement de missiles à tête nucléaires sur l’ile cubaine, en direction des USA. Le président Kennedy a imposé un bloc maritime de Cuba. La tension sur les deux grandes puissances a failli causer une guerre nucléaire, mais le président Soviétique a fini par accepter le démantèlement de ses missiles si les Américains promettent de ne plus envahir l’île. Partisan du régime socialiste, Fidel Castro visite la Chili pendant un mois en 1971. En 1974, il rencontre également en Europe François Mitterrand qui était alors secrétaire du parti Socialiste. Le leader politique choisit son camp en soutenant l’organisation de Yassert Arafat et des guerillas communistes en Afrique, en Amérique et dans les Caraïbes. En 1976, il monte au pouvoir en devenant Président de Cuba (a lire ici).
Les évènements après l’effondrement du socialisme
Après la chute de l’URSS en 1992, l’économie du pays tombe dans une situation critique. Les pénuries et la famine sévissent. Le tourisme et la légalisation du dollar sont les seuls moyens de survie des habitants. L’année 2000, Fidel Castro a fait une alliance avec Hugo Chavez, pour mieux affronter les EU. En 2008, il finit par céder la présidence à son frère Raoul Castro. Et c’est ce dernier qui entame le processus de rapprochement avec les USA le mois de mars dernier. Obama a allégé le demi-siècle d’embargo imposé à l’île, mais Trump continuera-t-il dans cette voie ? Wait and see. Sinon le gouvernement cubain a décrété 9 jours de deuil national pour la mémoire du père de l’Indépendance cubain. Les funérailles auront lieu à Santiago le 4 décembre 2016.